Quand j’ai découvert Priah Ferguson, j’étais frappé par quelque chose d’à la fois surprenant et familier : son naturel. À seulement quelques scènes, on voit qu’elle n’est pas une “enfant actrice” qui joue un rôle elle est vivante, présente, touchante. Voici son histoire, ses succès, ses rêves, et ce qui la rend spéciale.

Jeunesse et racines Atlanta, famille, premiers pas

Priah Nicole Ferguson voit le jour le 1er octobre 2006 à Atlanta (Géorgie, États-Unis).
Ses parents, John Ferguson, directeur de design, et Adjua Ferguson, graphiste, lui transmettent une atmosphère où la création visuelle, la curiosité artistique sont palpables.
Elle a une sœur cadette, Jayda, qui s’intéresse aussi aux arts.

Très jeune, Priah est attirée par le jeu d’acteur. Elle assiste à des camps, des ateliers, et commence à se produire dans des courts-métrages ou des productions locales vers 2015.

Tournant Stranger Things

Le moment qui change tout pour elle, c’est Stranger Things. En 2017, elle est choisie pour incarner Erica Sinclair, sœur plus jeune de Lucas Sinclair, joué par Caleb McLaughlin. Au départ, ce n’est qu’un rôle récurrent, mais très vite, son personnage capture l’attention. On aime Erica parce qu’elle est vive, pleine d’esprit, parfois piquante, rarement docile c’est rafraîchissant.

À partir de la saison 3, Priah Ferguson est devenue actrice principale dans la série. Ce passage de rôle secondaire à rôle central n’est pas juste un titre : cela signifie plus de scènes, plus de profondeur du personnage, plus de responsabilité. Elle doit non seulement porter certaines émotions mais aussi tenir l’équilibre entre l’humour, le drame, ce moment suspendu entre l’enfance et l’adolescence.

Autres projets cinéma, doublage, engagements

Priah ne s’est pas cantonnée à Stranger Things. Elle explore plusieurs voies, ce qui est admirable pour quelqu’un de son âge.

• Cinéma : elle apparaît dans The Oath (2018) parmi d’autres films, dont The Curse of Bridge Hollow (2022), où elle joue Sydney Gordon.
• Télévision hors Stranger Things : des rôles dans Atlanta, Mercy Street, Bluff City Law, etc.
• Doublage / voix : elle prête sa voix pour des personnages animés, comme Hamster & Gretel, où elle joue Bailey Carter, et My Dad the Bounty Hunter.

Ce qui la distingue personnalité, valeurs, équilibre

Ce qui me touche chez Priah Ferguson c’est qu’elle semble vouloir rester ancrée dans la réalité, malgré son succès. Voici quelques traits que j’ai remarqués :

• Elle fréquente une école publique, comme beaucoup d’autres jeunes, ce qui lui permet de garder un contact avec le “monde ordinaire”. Cela doit être un défi de jongler entre scolarité, vie sociale, devoirs d’actrice.
• Elle parle de “ne pas rater les moments réels” même quand le boulot la sollicite. Se rappeler que derrière les caméras, il y a cette vie simple de sorties, d’amis, de famille. Je crois que ça lui donne une profondeur quand elle joue, parce qu’elle puise dans tout ça. (On le voit dans ses interviews, ses publications sur les réseaux, etc.)
• Elle s’est engagée dans des causes : être porte-parole de United Way of Atlanta quand elle était très jeune.

Succès, défis et avenir

Succès

• Être reconnue pour un personnage comme Erica Sinclair dans une série énorme comme Stranger Things : ce n’est pas petit. Le personnage a des répliques marquantes, des moments qui font rire, réfléchir, s’identifier.
• Devenir “actrice principale” dans la série, c’est un signe clair que les réalisateurs, les producteurs croient en elle, lui donnent de l’espace.
• Diversifier : cinéma, télévision, animation. Ça, dans ce milieu, c’est précieux, ça élargit les compétences, les publics.

Défis

• Le plus gros défi, je pense, c’est celui que vivent beaucoup d’acteurs-jeunes : grandir sous le regard du public, devoir faire des choix qui touchent non seulement la carrière mais la vie personnelle.
• Gérer l’école, la vie normale, le travail. Parfois les horaires, les voyages, les tournages, ça peut isoler.
• Éviter les stéréotypes, ne pas être confinée dans un type de rôle parce qu’on est jeune, noire, fille. Je crois qu’elle y arrive plutôt bien, mais ce combat reste là.

L’avenir

Je suis convaincu que Priah Ferguson a un avenir brillant devant elle, parce qu’elle ne semble pas juste vouloir “être connue”, mais “être vraie” dans ses choix. Voici ce que j’imagine ou j’espère qu’elle fera prochainement :

• Plus de rôles au cinéma, peut-être dans des films indépendants, des drames sociaux, où elle pourrait montrer une palette plus large (émotions complexes, conflits intérieurs).
• Peut-être s’impliquer derrière la caméra : production, écriture, donner une voix à des histoires qu’elle trouve importantes.
• Continuer son engagement social, d’utiliser sa plateforme pour inspirer les jeunes, en particulier les jeunes noirs ou les jeunes filles, à croire qu’avoir une voix compte, que leur expérience compte.

Conclusion

Priah Ferguson, c’est quelqu’un qui, très jeune, a réussi à réunir deux mondes : le monde “magique” du spectacle, et le monde simple de l’enfance, de l’amitié, de l’école. Elle ne se contente pas seulement de jouer ; elle semble écouter, réfléchir, sentir, et ça se voit dans ses rôles.

Quand elle dit être reconnaissante pour sa famille, ses profs, pour “ne pas rater la vie en dehors des plateaux”, ça me rend optimiste pour elle. Parce que dans ce métier, c’est facile de perdre un peu de soi-même, et j’ai l’impression qu’elle fait l’effort de rester fidèle à ce qu’elle est à ses racines, à ses valeurs.

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